Un tel déferlement médiatique a nécessairement eu de lourdes conséquences. Entre les diverses décisions contradictoires de la France et l’Europe, à travers respectivement l’ANSM et l’EMA, la controverse a jeté le discrédit sur les institutions médicales. Les utilisatrices de pilules, prises de panique face au scandale, se précipitent dans les cabinets de médecin pour se rassurer. Pire, certaines arrêtent brusquement leur pilule, se privant de tout moyen de contraception.
Mais qu’en est-il du rôle des médecins dans la controverse ? Parce qu’ils ont été les prescripteurs de la pilule, nombreux les accusent d’avoir ignoré ses risques, voire de collaboration avec les laboratoires pharmaceutiques. En effet, certains journaux pointent du doigt les congrès et journées de formations organisées par les laboratoires, où ces derniers en profitent pour faire la promotion de leurs produits. D’autres n’hésitent pas à parler de connivence ou de corruption. Quelle est la responsabilité des médecins ? Rendez-vous ici.