Luigi Luca Cavalli-Sforza est un généticien italien, né à Gênes en 1922, aujourd'hui professeur émérite au département de génétique de l'université de Stanford. Les travaux de Cavalli-Sforza cherchent essentiellement à reconstituer l'histoire des populations humaines, tout en cherchant à s'opposer aux théories raciales.
Le travail de Cavalli-Sforza en rapport avec la linguistique est essentiellement présent dans l'article Reconstruction of human evolution: Bringing together genetic, archaeological, and linguistic data (Reconstruction de l'évolution humaine: Comparaison des données génétiques, archéologiques et linguistiques, 1988), où il compare notamment l'arbre d'évolution obtenu à partir de ses travaux en génétique avec la classification des langues réalisée par Merritt Ruhlen.
L'arbre génétique de Cavalli-Sforza est la synthèse de nombreuses données obtenues dans les années 1960 et 1970, et est obtenue à l'aide de nouvelles méthodes statistiques développées dans les années 1980. Par ailleurs, Cavalli-Sforza se base sur l'hypothèse d'une évolution génétique à vitesse constante, hypothèse généralement admise statistiquement.
Une fois cet arbre obtenu, Cavalli-Sforza compare ses résultats avec ceux obtenus en linguistique et en archéologie. En ce qui concerne la linguistique, Cavalli-Sforza met en parallèle son arbre génétique et les 17 familles linguistiques identifiées par Ruhlen (A Guide to the Worlds' languages, 1987). Cavalli-Sforza identifie ainsi une corrélation quasi-totale, à l'exception de quelques cas particuliers qu'il justifie par des arguments de migration et de mélanges de populations.
Ainsi, il semblerait que la génétique fournisse un argument en faveur des résultats de Ruhlen en validant les résultats de la comparaison de masse (ou multilatérale). Cependant, ces travaux sont très critiqués. D'une part, Cavalli-Sforza n'a tenu compte que des travaux de Ruhlen en terme de linguistique, alors que ces travaux sont encore très discutés. Ainsi, certains généticiens l'ont accusé d'avoir cherché à faire converger ses résultats avec ceux de Ruhlen . D'autre part, selon la plupart des linguistes, des arguments génétiques ne peuvent pas servir à justifier une parenté entre deux langues. Ainsi, selon ces linguistes, les travaux de Cavalli-Sforza ne peuvent pas servir d'arguments à ceux de Ruhlen .
En mettant sur le même plan les résultats de la génétique et ceux de la linguistique, comparaison contestée par de nombreux spécialistes des deux domaines, Cavalli-Sforza défend les résultats obtenus par la méthode de comparaison de masse de Greenberg et Ruhlen .
Merritt Ruhlen soutient fermement l’hypothèse de l’existence d’une langue originelle, mère de toutes les langues, opinion partagée par la plupart des linguistes. mais affirme que l’on peut, avec les outils de la linguistique dont il dispose, remonter jusqu’à cette langue mère pour en exhiber des mots et c’est ce qu’il a fait dans son livre paru en 1997.
Merritt Ruhlen soutient fermement l’hypothèse de l’existence d’une langue originelle, mère de toutes les langues, opinion partagée par la plupart des linguistes. mais affirme que l’on peut, avec les outils de la linguistique dont il dispose, remonter jusqu’à cette langue mère pour en exhiber des mots et c’est ce qu’il a fait dans son livre paru en 1997.
Merritt Ruhlen soutient fermement l’hypothèse de l’existence d’une langue originelle, mère de toutes les langues, opinion partagée par la plupart des linguistes. mais affirme que l’on peut, avec les outils de la linguistique dont il dispose, remonter jusqu’à cette langue mère pour en exhiber des mots et c’est ce qu’il a fait dans son livre paru en 1997.
Merritt Ruhlen soutient fermement l’hypothèse de l’existence d’une langue originelle, mère de toutes les langues, opinion partagée par la plupart des linguistes. mais affirme que l’on peut, avec les outils de la linguistique dont il dispose, remonter jusqu’à cette langue mère pour en exhiber des mots et c’est ce qu’il a fait dans son livre paru en 1997.
Le linguiste américain Joseph Greenberg fut d'abord spécialiste de linguistique synchronique (description des langues actuelles), et il chercha dans les années 1950 à identifier des caractéristiques communes à toutes les langues actuelles. Greenberg se concentra ensuite sur la classification des langues, et développa la méthode de comparaison de masse afin de classer toutes les langues africaines en seulement quatre familles, et toutes les langues américaines en trois familles. Greenberg appliqua ensuite cette méthode pour rechercher une parenté commune aux langues indo-européennes et asiatiques, travail interrompu à sa mort en 2001 et resté inachevé.