La méthode de comparaison de masse, appelée aussi comparaison multilatérale, fut développée par Joseph Greenberg dans les années 1960. Cette méthode avait pour but de dépasser les limites des méthodes classiques de la linguistique historique, afin de reconstituer des familles de langues ayant divergé il y a plus de 10 000 ans.
Les règles employées par la méthode de comparaison de masse sont donc bien différentes des méthodes classiques. Tout d'abord, il ne s'agit pas de comparer les langues deux à deux (comparaison dite bilatérale) mais de comparer simultanément de nombreuses langues. Ainsi, Greenberg recherche des correspondances entre des groupes de langues afin de montrer que celles-ci sont apparentées.
De plus, Greenberg admet généralement des ressemblances phonétiques moins précises que celles traditionnellement acceptées en linguistique historique. Ce choix se justifie par le fait qu'il travaille sur des durées plus longues, et donc que les mots ont pu avoir plus évolué que si l'on impose une limite à 10 000 ans par exemple.
C'est cette méthode de comparaison de masse qui a permis à Greenberg de classer l'ensemble des langues africaines en quatre familles, puis l'ensemble des langues américaines en trois familles.
Plus tard, Merritt Ruhlen poussera encore plus loin la méthode de Greenberg , notamment en tentant de reconstituer des racines communes à l'ensemble des familles de langues actuelles, et provenant d'une langue mère de toutes les langues actuelles, qui selon lui serait apparue il y a environ 50 000 ans.
La méthode de comparaison de masse est critiquée par de nombreux linguistes, pour des raisons diverses:
Le linguiste américain Joseph Greenberg fut d'abord spécialiste de linguistique synchronique (description des langues actuelles), et il chercha dans les années 1950 à identifier des caractéristiques communes à toutes les langues actuelles. Greenberg se concentra ensuite sur la classification des langues, et développa la méthode de comparaison de masse afin de classer toutes les langues africaines en seulement quatre familles, et toutes les langues américaines en trois familles. Greenberg appliqua ensuite cette méthode pour rechercher une parenté commune aux langues indo-européennes et asiatiques, travail interrompu à sa mort en 2001 et resté inachevé.
Le linguiste américain Joseph Greenberg fut d'abord spécialiste de linguistique synchronique (description des langues actuelles), et il chercha dans les années 1950 à identifier des caractéristiques communes à toutes les langues actuelles. Greenberg se concentra ensuite sur la classification des langues, et développa la méthode de comparaison de masse afin de classer toutes les langues africaines en seulement quatre familles, et toutes les langues américaines en trois familles. Greenberg appliqua ensuite cette méthode pour rechercher une parenté commune aux langues indo-européennes et asiatiques, travail interrompu à sa mort en 2001 et resté inachevé.
Le linguiste américain Joseph Greenberg fut d'abord spécialiste de linguistique synchronique (description des langues actuelles), et il chercha dans les années 1950 à identifier des caractéristiques communes à toutes les langues actuelles. Greenberg se concentra ensuite sur la classification des langues, et développa la méthode de comparaison de masse afin de classer toutes les langues africaines en seulement quatre familles, et toutes les langues américaines en trois familles. Greenberg appliqua ensuite cette méthode pour rechercher une parenté commune aux langues indo-européennes et asiatiques, travail interrompu à sa mort en 2001 et resté inachevé.
Merritt Ruhlen soutient fermement l’hypothèse de l’existence d’une langue originelle, mère de toutes les langues, opinion partagée par la plupart des linguistes. mais affirme que l’on peut, avec les outils de la linguistique dont il dispose, remonter jusqu’à cette langue mère pour en exhiber des mots et c’est ce qu’il a fait dans son livre paru en 1997.
Né en 1897, George Murdock est un anthropologue ayant effectué la majorité de sa carrière à l'université de Yale, où il se concentra sur la comparaison entre les différentes sociétés modernes. George Murdock est mort en 1985.
Roman Ossipovich Jakobson, linguiste Russe né en 1896, fut l'un des précurseurs de l'analyse structurelle du langage. Il travailla notamment sur la phonétique et ses principes afin de décrire l'évolution du langage. Roman Jakobson est mort en 1982.
Jean Aitchison est une linguiste anglaise qui enseigne le langage et la communication à Oxford. Elle s’intéresse tout particulièrement à la linguistique "socio-historique " qui tente d’expliquer les causes des changements phonétiques des langues.
Hans Henrich Hock est un linguiste d’origine allemand spécialiste de la linguistique historique et des langues indo-européennes. Pour lui, les méthodes de comparaison de Ruhlen ne sont pas assez précises. En comparant l’anglais et l’hindi selon ces méthodes, il montre que 65% des mots qui seraient considérés comme apparentés n’auraient en fait pas la même origine.