Lorsqu'ils étudient les parentés entre les langues, les linguistes cherchent toujours à éviter les sons onomatopéiques, c'est-à-dire les mots dont la prononciation se rapproche du mot signifié (ou d'un son associé au mot signifié). En effet, il est clair que des ressemblances sur ces mots dans plusieurs langues ne permettraient pas de justifier l'existence d'une parenté commune.
Si les exemples de racines universelles présentées par Merritt Ruhlen ne sont pas des onomatopées évidentes, certaines d'entre elles ont été critiquées pour leur caractère onomatopéique. Par exemple, Ruhlen a cherché à montrer que la racine *kuan était souvent associée au mot 'chien', et certains linguistes considèrent que l'occurrence fréquente de cette racine pourrait être due à une imitation d'aboiement. De même, la racine *cuna, associée par Ruhlen aux sens 'sentir' ou 'nez' pourrait également être de type onomatopéique.
Ainsi, plusieurs exemples employés par Ruhlen doivent selon certains linguistes (notamment Hans Heinrich Hock et Lyle Campbell être exclus d'office car pouvant relever d'une onomatopée plutôt que d'une origine commune aux langues actuelles.
Merritt Ruhlen soutient fermement l’hypothèse de l’existence d’une langue originelle, mère de toutes les langues, opinion partagée par la plupart des linguistes. mais affirme que l’on peut, avec les outils de la linguistique dont il dispose, remonter jusqu’à cette langue mère pour en exhiber des mots et c’est ce qu’il a fait dans son livre paru en 1997.
Merritt Ruhlen soutient fermement l’hypothèse de l’existence d’une langue originelle, mère de toutes les langues, opinion partagée par la plupart des linguistes. mais affirme que l’on peut, avec les outils de la linguistique dont il dispose, remonter jusqu’à cette langue mère pour en exhiber des mots et c’est ce qu’il a fait dans son livre paru en 1997.
Merritt Ruhlen soutient fermement l’hypothèse de l’existence d’une langue originelle, mère de toutes les langues, opinion partagée par la plupart des linguistes. mais affirme que l’on peut, avec les outils de la linguistique dont il dispose, remonter jusqu’à cette langue mère pour en exhiber des mots et c’est ce qu’il a fait dans son livre paru en 1997.
Hans Henrich Hock est un linguiste d’origine allemand spécialiste de la linguistique historique et des langues indo-européennes. Pour lui, les méthodes de comparaison de Ruhlen ne sont pas assez précises. En comparant l’anglais et l’hindi selon ces méthodes, il montre que 65% des mots qui seraient considérés comme apparentés n’auraient en fait pas la même origine.
Lyle Campbell est un linguiste américain qui critique sévèrement le travail de Ruhlen. En comparant des langues dont on sait qu’elles sont apparentées à d’autres, il montre que la méthode de Ruhlen n’aboutit à aucun résultat valable.