La carte Issue Crawler reflète la place de notre étude dans la dynamique internationalisée de préservation de l’environnement. On note le rôle prédominant des grandes associations à vocation écologique qui exercent une forte pression sur les institutions gouvernementales. Notre controverse à proprement parlé n’occupe qu’une toute petite partie de la carte, à gauche. La référence à un service d’Etat départemental, l’Etablissement Public Loire, crée le lien vers les grandes instances françaises : celles affiliées au Ministère de l’Environnement, puis celles du Ministère de l’Industrie et de l’Agriculture. Ces instances sont en relation avec des autorités supérieures comme la Commission Européenne. C’est à ce niveau que se développent les grands rapports de force entre politiques et organisations environnementalistes. Une symétrie remarquable semble apparaître de part et d’autre des ces instances européennes : d’un côté le groupe des services d’Etats français, de l’autre « le lobby écologiste ».
Pour ce qui est de poser les limites de notre controverse, ce crawl a été d’une utilité limitée. Afin d’en cerner les bornes, nous avions contacté très tôt Olivier Frérot. Sa connaissance approfondie du sujet nous a été tout aussi profitable.
La controverse étant très limitée géographiquement, il est compréhensible qu’elle se soit trouvée l’être aussi en ce qui concerne le nombre de sites Internet y faisant référence. Nos principales sources ne sont pas disponibles sur Internet en tant que site Web, mais plutôt sous forme de PDF. Ceux ci sont souvent publiés sur des sites n’ayant pas de lien direct avec la controverse, comme par exemple des documents édités par la DRIRE Rhône Alpe sur la procédure de renouvellement des concessions.
Au début de notre étude, nous nous sommes inspirés d’une synthèse technique réalisée par une étudiante de l’ENGREF. Elle se base essentiellement sur des entretiens directs avec les acteurs ou bien des documents officiels non accessibles par le Web (rapports de la DRIRE). Par conséquent, il nous a été impossible de réaliser un Crawl à partir de cette entrée.
De même, nous avons énormément profités des documents « papier » que le WWF a bien voulu nous fournir et des entretiens téléphoniques que nous avons eu avec les autres acteurs.
L’historique de la contestation a pu être dressé grâce au site de l’association SOS Loire Vivante.
Aucun article relatif à notre controverse n’ayant été publié dans le Web of Science, nous n’avons pas pu réaliser de carte à partir de cette base de données.
Sur le conseil de M. Benvegnu, en début de cours, nous avons donc décidé de transformer le poste de statisticien en journaliste. Ceci s’est avéré profitable étant donné que la collecte de documents a nécessité de contacter de nombreux acteurs.
Nous avons cependant tenu à conserver le principe de présentation des acteurs sous forme de carte. Nous vous invitons à vous reporter à notre diagramme de présentation