Voici les neuf scénarii de gestions que EDF a proposé dans le dossier de renouvellement qu'elle a constitué en 2002 :
Le débit maximum turbinable sur la branche Allier est de 28 m3/s ; il est de 10 m3/s sur l'Ance du Sud. Le débit réservé sur la branche Ance du Sud est de 80 l/s.
En application de la convention EDF - Agence de l'Eau, les dispositions suivantes sont appliquées et font l'objet actuellement d'une indemnisation annuelle dont la moyenne est de 165 000 euros : Sur la chute Allier :
En aval de la centrale de Monistrol :
Ce scénario correspond aux propositions d'EDF. Il intègre les modifications d'exploitation suivantes :
Il comprend également des mesures de réduction des impacts :
Enfin il propose les pistes de recherche suivantes :
Démantèlement de la chute Allier, à la charge de l'Etat, et maintien de la seule chute Ance.
Démantèlement de la chute Allier, à la charge de l'Etat, et suréquipement de la chute Ance entre St Préjet et Pouzas.
Démantèlement complet des deux chutes, à la charge de l'Etat.
Maintien des deux chutes et fonctionnement au fil de l'eau sur l'Allier à cote haute quel que soit le débit entrant.
Maintien des deux chutes et fonctionnement au fil de l'eau sur l'Allier à cote haute pour des débits entrants inférieurs à 20 m3/s.
Maintien de la chute Allier avec un fonctionnement au fil de l'eau sur l'Allier pendant 3 mois à cote basse pendant la période de dévalaison. Maintien du débit réservé actuel (2,5 m3/s) et prise en compte de travaux complémentaires : abaissement de la prise d'eau d'alimentation de l'ascenseur, de la goulotte de restitution des poissons dans la retenue, création d'un nouvel exutoire de dévalaison.
Ce scénario induit de plus une perte énergétique durant 3 mois liée à une perte de hauteur de chute de l'ordre de 10%.
Maintien de la chute Allier avec un fonctionnement au fil de l'eau sur l'Allier toute l'année à cote basse. Maintien du débit réservé actuel (2,5 m3/s) et prise en compte de travaux complémentaires : démontage des vannes de crue, modification de l'alimentation de l'ascenseur, de la goulotte de restitution des poissons dans la retenue, création d'un nouvel exutoire de dévalaison.
Ce scénario induit de plus une perte énergétique annuelle liée à une perte de hauteur de chute de l'ordre de 10% et une perte économique liée à l'impossibilité de fonctionner en éclusées.
Maintien des deux chutes avec un débit réservé à Poutès de 4 m3/s du 15 octobre au 15 mars (étude Cemagref) qui induit une perte énergétique supplémentaire. Les autres conditions sont identiques à celles du scénario S0 proposé.