Longtemps méconnue…
« J’ai 73 ans, j’ai découvert ma dyslexie comme ceci. Un jour mon fils de 34 ans m’expliquait l’utilisation d’un ordinateur. A l’époque j’avais 59 ans. Devant mes difficultés à comprendre [...], il m’a dit : « Mais c’est pas possible, tu comprends rien, t’est [sic] dyslexique, ou quoi ? ». Je lui est [sic] répondu, « C’est quoi ça » Je n’avais jamais entendu ce mot. »[34]
…encore mal connue…
« Parents d’enfants dyslexiques, nous sommes frappés de plein fouet par la culpabilité. Le sentiment de ne pas avoir fait tout ce qu’il fallait. De ne pas pouvoir tout gérer. Et surtout, de ne pas réussir à leur épargner l’échec scolaire qui a été inévitable dans notre situation. C’est un combat permanent. Nous avons l’impression d’avoir beaucoup contribué à leur souffrance. Nous ne les avons compris que tardivement.»
…la dyslexie alimente de nombreux
questionnements et oppositions :
(…) le recours explicatif à la voie médicale a toujours été une échappatoire pour l’Education Nationale. Elle se trouve ainsi dispensée de se réformer, de chercher à promouvoir la qualité de l’enseignement ordinaire.
André Inizan (Docteur d’Etat, Professeur émérite des Universités)
Si vous voulez en savoir plus sur ce trouble d’apprentissage de la lecture,