Il y a une grande hétérogénéité dans la population dyslexique. En effet, lorsque l’on prend en compte la sévérité du handicap, le type de difficultés ressenties par l’élève et les comorbidités* dont il souffre, on se rend rapidement compte qu’il y a autant de dyslexies que d’enfants dyslexiques. On peut cumuler par exemple dyslexie, dyspraxie*, retard du langage oral ou troubles de l’attention, ce qui induit des profils cognitifs* très complexes. Il faut donc une prise en charge particularisée de chaque dyslexique, aussi bien sur un plan médical que sur un plan scolaire. D’après un rapport de l’INSERM*[1] (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) datant de 2007, cette personnalisation de la prise en charge la rend difficile à mettre en place.
Par ailleurs, en tant que trouble concernant la lecture, la dyslexie est liée à une fonction supérieure de notre intelligence pour laquelle la frontière entre l’inné et l’acquis est extrêmement difficile à mettre en place. Cela augmente également la difficulté du traitement de ce trouble.
Cependant, une prise en charge correcte est une des principales attentes de la société concernant la dyslexie.
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