A qui le tort ?

Les modèles ont été d’abord l’objet de critiques. Ils seraient responsables de la crise.

Nicole El Karoui, professeur de mathématiques, dans son article [NEK], dit queles mathématiques financières, du fait des salaires mirobolants qu’elles proposent, ont attirés de plus en plus d’étudiants. Cette montée rapide en puissance des mathématiques financières a cristallisé, après la crise, la plupart des critiques. En effet, les modèles et les quants ont été accusés d’être responsables de la crise.

Selon d’autres articles, c’est l’usage et non les modèles eux-mêmes qui sont responsables. Dans cet article [20M0], il est dit :

« l’usage irraisonné des mathématiques en partie responsable du krach de 1987 et des erreurs d’évaluation des agences de notation à l’origine de la crise des « subprimes ». Ils ont été incapables d’anticiper, de rectifier, mais ont même parfois amplifié les problèmes»

Les grandes banques sont accusées parfois d’avoir été au courant des problèmes que posaient les modèles. Elle s’en seraient même servis pour les fameux emprunts toxiques. Fabrice Tourre, ancien centralien,  est jugé coupable pour six des sept chefs d’accusation lors d’un procès historique en 2013. Il travaillait chez Goldman Sachs et a crée le produit « Abacus », un produit complexe qui comprends notamment les subprimes. Il est devenu le visage de la crise  et toute l’attention s’est portée sur lui.

Les quants ou ingénieur financier sont ceux qui ont cristallisé beaucoup de critiques.

On peut se demander :

Plus tard dans le site, on s’interroge aussi de savoir si les régulateurs ont été efficaces. Est-ce que la régulation était suffisante ?