Présentation : L’Agence Nationale de sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail définit la norme acceptable sur santé, donne son avis sur l’introduction de nouveaux produits sur le marché, discute avec les associations du type Phyto-victimes. « Les missions de l’Anses, fixées par l’ordonnance n°2010-18 du 7 janvier 2010, couvrent l’évaluation des risques dans le domaine de l’alimentation, de l’environnement et du travail, en vue d’éclairer les pouvoirs publics dans leur politique sanitaire. Établissement public à caractère administratif, l’Agence est placée sous la tutelle des ministres chargés de la Santé, de l’Agriculture, de l’Environnement, du Travail et de la Consommation.», peut-on lire sur leur site.
Chronologie : L’ANSES résulte en 2010 de la fusion de l’AFSSA : Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments et de l’AFSSET : Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du travail.
Positionnement : Arbitre. L’agence établit enquêtes et expertises de manière à éclaircir la controverse. Elle réunit autour d’une même table plusieurs acteurs et permet d’échanger sur le sujet.
Citations : Marc Mortureux, en tant que directeur de l’ANSES, affirme que pour une même substance active, il peut y avoir « 300 préparations commerciales différentes », et « il n’y a pas de façon systématique d’essais de toxicité chronique, de long terme, sur chacune des formulations ». Une difficulté : « Les tests de toxicité chronique, c’est énormément d’expérimentation animale ». L’enjeu serait de trouver « des tests alternatifs à l’expérimentation animale pour déceler les situations qui nécessiteraient un examen spécifique et éventuellement des tests de long terme sur les mélanges ».
