Présentation : « Syndicat pour une agriculture paysanne et la défense de ses travailleurs » ; « La Confédération paysanne est, depuis 1987, un acteur majeur du syndicalisme agricole français qui porte des valeurs de solidarité et de partage. Le projet pour une agriculture paysanne qu’elle défend avec constance depuis sa création est cohérent et global. Il intègre pleinement les dimensions sociales, agronomiques et environnementales dans la production agricole. C’est une alternative réaliste à un modèle d’agriculture industrielle qui élimine trop de paysans et de structures agricoles diversifiées. », lit-on sur leur site. C’est de cette confédération qu’est issue la FNSEA.
Intervenants : Laurent Pinatel, porte-parole ; Bernard Moser, secrétaire général
Chronologie : 1987 : fondation ; 2002 : interdiction de l’utilisation des pesticides Régent et Gaucho.
Positionnement : Fortement impliquée dans la défense des paysans, la confédération veut limiter l’utilisation des pesticides, qu’elle considère comme présentant un risque pour l’environnement et pour la santé des agriculteurs. Voir leur rapport intitulé ‘’Pesticides : on peut s’en passer’’.
Citations : « Pendant que la FNSEA a mobilisé les agriculteurs à Paris, son président Xavier Beulin fait la tournée des popotes pour obtenir ce qu’il veut », regrettait le porte-parole de « La Conf' », Laurent Pinatel (09/15).
Interview de Bernard Moser, secrétaire général de la Confédération paysanne. « Si nous récusons fermement les essais de plantes transgéniques en plein champ en raison des risques de dissémination, nous ne sommes pas opposés à la recherche fondamentale, en laboratoire ». « Lors d’échanges avec des responsables de l’INRA, nous avons constaté un blocage de leur part sur le problème des contaminations possibles vers les cultures voisines. Pour eux, la recherche relève d’intérêts supérieurs à ceux de l’agriculture et des paysans. Ces derniers sont en quelque sorte contraints d’accepter les inconvénients de la recherche ».
Malgré les avancées de la science et des normes sur les produits phyto-sanitaires, les agriculteurs encourent-ils un risque en les utilisant ?
