EFSA

  • Présentation : European Food Savety Authority. Parallèle de l’ANSES au niveau européen. « L’EFSA est une agence européenne fondée par l’Union européenne qui opère indépendamment de la Commission européenne, du Parlement européen et des États membres de l’UE. » ; « Dans son rôle d’évaluateur des risques, l’EFSA émet des avis et des conseils scientifiques qui étayent les politiques et législations européennes en matière de chaîne alimentaire. » peut-on lire sur leur site. La Commission européenne, le Parlement européen et les États membres de l’UE peuvent effecteur des demandes d’évaluation des risques, que l’EFSA réalisera.
  • Chronologie : Fondation en 2002 ; Novembre 2015 : « L’EFSA et les États membres de l’UE ont finalisé la réévaluation du glyphosate, un produit chimique largement utilisé dans les pesticides. Le rapport conclut qu’il est improbable que le glyphosate présente un danger cancérogène pour l’homme et propose une nouvelle mesure de sécurité qui permettra de renforcer le contrôle des résidus de glyphosate dans l’alimentation.» (http://www.efsa.europa.eu/fr)
  • Positionnement : Considérée comme une instance arbitre du problème, l’EFSA est soupçonnée de partialité, ce qui nuit à son crédit : « Cette association [l’Observatoire de l’Europe industrielle] qui évalue le poids des lobbies des grands groupes a publié le 23 octobre un rapport affirmant que de 60 % des experts scientifiques de l’EFSA ont des liens directs ou indirects avec des entreprises sous la surveillance de l’Autorité européenne. », lit-on ainsi sur le site euractiv.fr.

Le CIRC classe comme « probablement cancérigène » le Roundup de Monsanto en Avril 2015. Ceux-ci invoquent alors la BfR (équivalent allemand de l’ANSES). En Novembre, l’EFSA déclare improbable le fait que le glyphosate soit cancérogène. C’est finalement la Commission Européenne qui choisira d’interdire, ou non, le glyphosate.

L’EFSA, chargée d’homologuer les « substances actives » (les molécules à la base des pesticides) est sujette à caution. « À Bruxelles, elle est l’objet d’un intense lobbying », reconnaît le député Dominique Potier.