Les médias jouent un jeu très important dans cette controverse. La maladie de Lyme fait massivement parler d’elle dans les médias, que ce soit à la télévision, à la radio ou encore dans la presse. On lit parfois des articles qui prennent fortement position (Christian Perronne par exemple est très présent dans les médias), parfois des témoignages de malades, ou encore des chroniques judiciaires en lien avec la maladie. Cette présence dans les médias s’accompagne aussi d’une forte présence militante des associations sur le net, notamment dans les réseaux sociaux.
Une médiatisation souhaitable…
Cette médiatisation a eu de nombreux avantages. Tout d’abord, c’est grâce à ces journaux généralistes que la population a pu etre sensibilisée au danger que peuvent représenter les tiques. Par ailleurs, les nombreux témoignages, et les malades regoupés ont permis d’accèlerer le débat qui germait doucement sur la scène publique et surtout politique. C’est ainsi que des plans d’actions et de recherche ont été lancés.
…mais parfois à sens unique
Les articles de presse généraliste ne peuvent pas entrer dans les détails et la subtilité scientifique de la maladie de Lyme. Des raccourcis sont souvent effectués, des précautions de langage ne sont pas prises. Or, ce qui pourrait sembler accessoire ne fait souvent que cliver le débat, trancher des positions et empêcher la mesure et la réflexion, d’autant plus que les articles scientifiques documentés sont peu accessibles pour le commun des mortels. Certains médias ont par ailleurs une certaines attirance pour le sensationnel et l’émotif, parfois au détriment des faits scientifiques. C’est à travers ce genre d’article que la controverse nait, que la méfiance se dessine et que le débat devient difficile voire inaudible.