Depuis quelques années, la maladie de Lyme dispose d’une visibilité de plus en plus grande dans les médias. Que ce soit à travers les événements organisés par les associations, par les articles publiés tantôt par les pro-Lyme, tantôt par des médecins plus sceptiques ou par la présence du débat sur les réseaux sociaux, la maladie fait de plus en plus parler d’elle.
Petit à petit, les pouvoirs publics ont été directement pris à partis, les pouvoirs locaux puis les parlementaires relayant la problématique au plus haut niveau de l’état au travers de questions au gouvernement. C’est ainsi qu’une proposition de loi relative à la maladie de Lyme fut présentée à l’Assemblée nationale en 2014, portant sur plusieurs points. Des rapports furent commandés à ce sujet par le ministère de la Santé, et des discussions en découlèrent. Il a notamment été débattu s’il était du ressort de la loi que de s’occuper nommément d’une maladie en particulier, plutôt que de mettre en place des actions globales (posant la question de savoir pourquoi il était fait un cas particulier de la maladie de Lyme). Très rapidement, l’aspect controversé et sensible du sujets furent perçus par les parlementaires, ainsi que la nécessité de travailler dans un cadre apaisé autour de cette question. Cela a mené à un plan publié en 2016, loin d’être suffisants pour les malades, il amorce un pas vers une meilleure reconnaissance. Des discussions sont toujours en cours entre les autorités de santés, les différents médecins et les associations de malades, notament un groupe de travail de la Haute Autorité de Santé doit rendre un rapport sur la maladie, en fin 2017.
En définitive, la maladie de Lyme est une des maladies les plus politisée par le flou qui l’entoure. Il est ainsi exceptionnel que des lois soient passées spécifiquement au sujet d’une unique maladie.