Le 20 mai 2017, l’association France Lyme avait dressé un stand dans le jardin du Luxembourg dans le but de faire connaître la maladie mais aussi de faire de la prévention auprès de population pas toujours au fait quand il s’agit de Lyme. Nous avons profité de cette occasion pour rencontrer les patients et comprendre un peu mieux les témoignages trouvés sur Internet.
Nous avons ainsi discuté avec une bénévole de l’association dont la fille serait malade de Lyme depuis 2015. Celle-ci n’a jamais constaté de piqûre mais fut prise de violents maux de tête, d’une très grande fatigue et d’une paralysie de la jambe. Des tests de type ELISA se sont avérés négatifs et les médecins l’orientaient vers la psychiatrie, jusqu’à ce que le Dr Perronne la prenne en charge. Celui-ci (autorisé par son statut de docteur de CHRU) lui a prescrit un traitement antibiotique à long terme qui a permis à sa fille de remarcher.
Cependant, elle n’omet pas la possibilité d’une maladie due à autre chose que les Borrélioses. Même si elle parle de Lyme, elle est au courant de l’existence de co-infections sachant que sa fille était porteuse d’autres bactéries venant de tiques. Elle n’est donc pas sûre du responsable de la dégradation de la santé de sa fille. Cela pose plusieurs questions. Le traitement serait efficace mais sur quoi ? Comment différencier les Borrélioses du reste ?
Elle reconnait que les tests sont efficaces sur une période donnée mais pointe du doigt le fait qu’ils soient impuissants pour cibler les bactéries (selon ses paroles). Elle déplore le traitement généralement pas assez long et pense que le protocole officiel est inefficace. Elle accuse les médecins de vouloir préserver leur poste (car eux ne peuvent délivrer des antibiotiques sur un plus long terme) plutôt que de penser au bien-être de leurs patients.
Au cours de cet entretien on a pu se rendre compte de l’importance du Dr Perronne dans l’opinion des associations ainsi que de leur réelle perte de confiance envers les médecins généralistes et spécialisés pas impliqués dans ce « combat ».
Au cours de cet entretien nous avons pu nous rendre compte de l’importance du Dr Perronne dans l’opinion des associations ainsi que de leur perte de confiance envers les médecins généralistes et spécialisés pas impliqués dans ce « combat ».