De nombreuses mesures ont été prises depuis quelques années pour prévenir les piqûres de tiques. C’est une des rares mesures qui fait réellement consensus, car les nombreux dangers liés aux tiques sont reconnus par tous.
Des panneaux d’information ont été posés régulièrement en forêt ou dans les zones de végétations hautes (jardins publics) pour encourager les promeneurs à porter des habits longs et couvrants, mais aussi pour les renseigner des dangers que représente la tique.
Les réactions à avoir en cas de morsure de tiques ou d’apparition d’érythème migrant et l’utilisation d’un tire tique y sont aussi renseignés.
Toutefois, ces panneaux ne font pas toujours consensus. Certains veulent en limiter le nombre pour ne pas donner naissance à une psychose générale . Il a aussi été considéré que de telles dispositions pourraient être néfastes pour le tourisme.
De plus, des études sur les populations de tiques ont aussi été lancées. Benoît Jaulhac et son équipe par exemple travaillent sur les populations de tiques, sur leurs évolutions, sur la répartition des bactéries au sein des populations tiques elles mêmes, mais aussi sur leur mode d’action, sur leurs morsures, sur la transmission des maladies etc. Toutes ces mesures associées à de meilleurs statistiques sur les patients de lyme permettent d’avoir un meilleur suivi épidémiologique de la maladie, de mieux la comprendre et de mieux l’éviter.
Des formations au sujet de la maladie de Lyme sont aussi organisées pour les médecins. Cela fait suite à une critique récurrente du côté des associations de malade : selon elles, de nombreux médecins non spécialistes ne sont pas suffisamment formés à réagir en cas de morsure de tique.
Certains ne penseraient pas spontanément à relier les symptômes à une potentielle piqûre de tique, ni à effectuer les tests nécessaires. Les maladies vectorielles à tiques occupent en effet une place réduite dans les cursus médicaux en France. Il est donc prévu de faire évoluer cette situation.
A côté de cela, les associations de malades agissent elles aussi pour sensibiliser le public à la maladie, que ce soit à travers d’interventions dans des classes ou de manifestations à but informatif. C’est par exemple le cas de Lyme Sans Frontière.