P.-V. Tournier et A. Kensey ont étudié des taux différenciés selon
- l’age à la libération
- le fait d’avoir une profession déclarée
- le fait d’être marié ou non
Conférence de consensus :
» L’âge est admis comme un élément statique corrélé de façon importante à la probabilité de commettre des actes délinquants et de récidiver. Cette probabilité culmine à l’adolescence pour subir un déclin progressif et constant (à partir de la trentaine) (Nagin, Farrington et Moffitt, 1995 ; Yessine et Bonta, 2008). L’âge constitue le principal moteur des processus de désistance des jeunes délinquants, du fait notamment de l’évolution des rôles sociaux. »
« La fréquentation de personnes engagées dans des activités délinquantes a été définie comme un facteur de risque important (Andrews et Bonta, 1998 ; 2007), en particulier chez les hommes adultes (Goggin, Gendreau et Gray, 1998). Les infractions sexuelles seraient toutefois une exception. »