Vous recevez un mail d’Enedis, qui vous informe de l’installation prochaine du compteur Linky. Ce mail vous demande à quel moment vous préfereriez que le technicien vienne chez vous. Le compteur doit être installé dans moins de 3 mois dans votre commune conformément à la loi. Il vous promet que ce compteur permettra une meilleure gestion du réseau électrique et accélèrera la transition énergétique. Une pièce jointe justificative vous est envoyée pour répondre à vos questionnements sur le projet Linky. Comment un petit boitier vert peut-il aider le distributeur d’énergie à optimiser son réseau électrique ? Comment ce réseau fonctionne-t-il ?
Avant de répondre à cette question, il convient de préciser un peu le cadre dans lequel s’inscrit le compteur Linky. On distingue plusieurs types de réseaux électriques : HTB (haute tension : 50 kV), HTA (moyenne tension : 1 à 50 kV) et BT (basse tension : < 1kV) directement géré par ENEDIS, et chargé de desservir les particuliers et les entreprises.
“Le terme Smart Grid désigne un réseau électrique s’inscrivant dans un objectif d’économie d’énergie et de développement durable. Les Smarts Grids visent à réduire les coûts réseaux” selon le MIG ALEF
Désormais, les distributeurs essaient de faire adopter au réseau une dynamique de Smart Grid. Cela entraîne de lui faire subir de nombreux et importants changements, afin de le rendre plus résilient et fiable. C’est pourquoi la volonté d’atteindre l’instantanéité dans le transit de l’information de consommation est apparue.
Pour Enedis, l’idéal serait un réseau décentralisé (qui permettrait l’intégration des productions renouvelables directement au niveau des foyers), résilient et surtout pilotable : c’est ici notamment que Linky entre en ligne de compte puisqu’il serait l’instrument principal de la pilotabilité et du contrôle. Le contact direct entre les données du consommateur et de l’entreprise permettent une meilleure adaptabilité de la stratégie de celle-ci.