D’autres médicaments mis sur le marché aident les patients à traiter leur alcoolodépendance. Aux effets très divers, ils peuvent être dissuasifs comme l’Espéral ou s’attaquer à l’envie de boire comme le Naltrexone. Beaucoup d’entre eux sont dénoncés par les organisations pro-baclofène comme des médicaments inutiles et qui ne servent qu’à faire fonctionner une gigantesque industrie pharmaceutique et un lobby médical qui possède les cures de désintoxication.
Médicaments en AMM (Autorisation de mise sur le marché):
Acamprosate: médicament produit par Forest Laboraties (Campral), et Merck (Aotal). La boite de 84 comprimés de 333mg coûte 34 euros. La posologie classique est de 4 à 6 comprimés par jour, pendant une durée pouvant être d’un an. L’acamprosate est supposé diminuer l’envie de boire. Nous n’avons pas trouvé de d’informations particulères concernant de potentiels effets secondaires.
Naltrexone: produit notamment par Mylan sous le nom Revia. Vendu sous forme de boîte de 28 comprimés de 50 mg à 36€. Le patient en prend un par jour, afin de réduire de phénomène de craving. Le Naltrexone peut engendrer des problèmes digestifs.
Disulfirame: il s’agit de l’Esparal de Sanofis-Aventis. Ce médicament de moins en moins utilisé s’achète à 2,50€ les 20 comprimés de 500mg (1 comprimé/jour en période de sevrage). Il possède un effet dit antabuse: sensation de chaleur, migraines et nausées. Une fois le médicament assimilé, toute consommation d’alcool engendre des conséquences désagréables.
Quelques molécules en demande d’AMM :
De plus, le baclofène n’est pas le seul à être à l’étude, d’autres molécules risquent d’être utilisés dans le traitement de l’alcoolisme. En particulier, le Nalméfène et le GHB sont considérées par certains alcoologues, comme le Professeur Paille, comme « intéressantes ».
Le Nalméfène: Sous le nom de Revex aux USA et Selincro (Lunbeck) en Europe. Les comptes-rendu cliniques déjà bien avancés quelques résultats encourageants, jusqu’à 60% de réduction de la consommation pour des prises journalières de 20 à 80 mg par jour pendant des périodes de 6 mois à 1 an. D’autres études ne notent cependant pas de flagrants résultats face au placébo. En revanche, il ne semble pas que des effets secondaires particulièrement gênants apparaîssent. Ces études devraient permettrent au Nalméfène d’obtenir une AMM prochainement.
Le GHB: Ce stupéfiant est déjà utilisé pour le traitement de l’alcoolisme en Autriche et en Italie. Des tests tentent de prouver son efficacité pour obtenir une AMM en France sous forme de granules. Le GHB pourrait être d’une aide précieuse pour lutter contre le syndrome de sevrage. Cependant, le principal défault du GHB est son caractère addictif couplé avec des effets secondaires inquiétants (dépression respiratoire, dépression nerveuse…). Il est déjà commercialisé sous le nom de Xyrem pour d’autres indications.