- Contre qui l’association s’oppose-t-elle ouvertement ?
Notre entretien avec Yves Brasey, vice-président de l’association, a mis en évidence une opposition forte aux acteurs de la SFA (Société française d’alcoologie), lesquels sont prétendument contre une utilisation grand-public du baclofène, à l’encontre duquel de nombreuses affirmations relatives à la dangerosité du médicament sont faites.
Brasey – Leur métier il est foutu
« C’est Batel et Lejoyeux qui ont dit ça. » (M. Lejoyeux est président de la société française l’alcoologie et M. Batel est psychiatre et alcoologue. M. Batel a publié un livre dans lequel il décrit les méthodes pour réussir son sevrage tout en maintenant sa vie active)
- Qu’est-ce qui est dénoncé par l’association?
Selon l’association, les thérapies n’arrivent pas à traiter l’alcoolisme, avec 90% d’échecs pour des cures qui visent à l’abstinence totale. Les traitements traditionnels dans les centres de désintoxication coûtent 20 milliards d’euros à la Sécurité Sociale, en contraste avec la boîte de baclofène qui coûte trois euros, sans remboursement.
L’association dénonce des intérêts communs entre les industries pharmaceutiques et l’ANSM, laquelle est la seule capable de délivrer l’AMM, dans la mesure où l’ANSM est financée à 100% par les laboratoires, lesquels seraient susceptibles d’entretenir un marché avec les centres de désintoxication en ce qui concerne les médicaments psychotropes classiques.