Historique de l’association

  • Quelles ont été les initiatives à l’origine de cette association?

Notre entretien avec M. Yves Brasey, vice-président, nous a permis d’éclairer ce point.

Dans les années 2005-2006, les effets du baclofène dans la lutte contre l’addiction à l’alcool commencent à être discutés dans les revues scientifiques. C’est alors en 2008 que le Dr. Olivier AMEISEN publie un ouvrage grand-public intitulé Le dernier verre dans lequel il relate son passé d’alcoolo-dépendant et comment il a pu retrouver une vie normale grâce au médicament. Il y expose aussi les doses hors-norme quotidiennes de baclofène.

Les personnes intéressées ayant lu le livre se sont auto-prescrites le médicament. Ensuite, Les médecins ont commencé à en prescrire à leurs patients alcooliques. C’est ainsi qu’une communauté s’est former et que le forum Baclofène est né en 2011. Il permet aux personnes guéries de l’alcool de se regrouper, de se conseiller et d’informer les personnes qui seraient intéressées par le baclofène, à la fois les personnes malades et leurs familles.

  • De quelles personnes l’association est-elle composée ?

Le forum compte aujourd’hui plus de 4000 membres, qui sont principalement les guéris du baclofène ou bien des familles de malades. Le but était de donner un statut légal à leur mouvement. L’association ne compte aucun professionnel de la santé engagé pour son domaine d’expertise.

  • Quelles sont les revendications premières de l’association ?

L’association lutte pour une RTU (recommandation temporaire d’utilisation) ou une AMM (autorisation de mise sur le marché) en envoyant des lettres recommandées à l’ANSM. Cette dernière est accusée de n’avoir rien fait pour la reconnaissance du médicament bien que  le baclofène est une substance qui, selon M. Brasey, a guéri aujourd’hui entre 20 000 et 30 000 alcooliques. L’ANSM a communiqué avec le public à l’aide de deux rapports, l’un paru en juin 2011 et l’autre en avril 2012.

Brasey – ANSM n’a rien fait

 L’objectif est de « réveiller » l’ANSM pour reconnaître une utilisation qui, selon M. Brasey,  ne présente aucun risque et qui a montré son efficacité dans de nombreux cas cliniques.

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