Environnement : Le point de vue des consommateurs

Go green. De la côte ouest des États-Unis, où acheter une Prius est à la mode, jusqu’en Europe ou en Asie, le principal avantage aux yeux des consommateurs de la voiture électrique (ou hybride dans le cas de la Prius) est ce coté peu polluant.

La vague écologiste…

Autant les constructeurs jouent sur ce facteur pour vendre ce concept, autant le consommateur associe l’idée de zéro pollution au véhicule électrique. Des phénomènes de mode empreints de cette fibre écologiste sont apparus partout dans le monde. En Californie, où nombre de star défilent en Prius, dans les universités où des records de performance des voitures électriques sont battus mensuellement, dans les rues de Paris où des taxis arborent fièrement l’insigne « Green Cab ».

Zéro pollution, c’est bien sûr faux, mais le grand intérêt des consommateurs des villes – premiers concernés par le véhicule électrique – est la délocalisation de la pollution. La pollution n’est plus en ville, là où les densités de voitures sont les plus importantes, mais en amont, au niveau de la production d’électricité et des usines d’assemblement de la voiture électrique.

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… Qui a du mal à passer la digue du portefeuille

Le phénomène de mode est donc bien présent quand il s’agit de vendre des voitures électriques, mais dans le fond, cet argument n’est pas décisif. En effet, lors de nos recherches sur Google, une des premières requêtes liées au véhicule électrique concerne le prix de celle-ci. Notre entretien avec GreenPeace nous a aussi montré que les principaux clients potentiels des véhicules électriques sont les couples d’une cinquantaine d’année, donc plutôt aisés, qui veulent investir dans un véhicule secondaire. L’argument de vente lié à la morale écologiste est donc à nuancer, même s’il bénéficie d’un effet de masse favorable au véhicule électrique.

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École des Mines de Paris - Cours de controverse - 2012/2013

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Voiture électrique : une mobilité durable ?