L’habitacle

Pourquoi s’intéresser à l’habitacle d’une voiture électrique ? La question n’est pas anodine, puisqu’il semble impossible de différencier l’habitacle d’un modèle thermique et celui d’un modèle électrique. Pourtant, plusieurs points peuvent être développés.

Une atmosphère plus interactive

On constate depuis plusieurs années l’électrification des véhicules thermiques, pour des raisons de confort et de sécurité. Une multitude d’options existent dans l’habitacle d’une voiture à explosion, au point que les ingénieurs y embarquent plus de 80 kg de matériaux conducteurs.
La voiture électrique, comme son nom l’indique, ne fonctionne qu’avec l’électricité. Ceci permet de rassembler dans un habitacle toutes les options présentes dans celui d’un véhicule thermique, mais de façon plus cohérente et avec plus de diversité. Les constructeurs automobile veulent faire de l’électrique un produit le plus high-tech possible. On compare souvent son arrivée à celle des smartphones. Ceux-ci, dans un premier temps, étaient fortement critiqués sur leur faible autonomie, mais ils ont vite séduit un large public grâce à leurs technologies. Il en est de même avec le véhicule électrique, qui embarque toute une nouvelle technologie, et cherche à se marier avec les produits déjà possédés, tels que le téléphone, le lecteur, ou la commande vocale.

De nouvelles difficultés à gérer

Néanmoins, la voiture électrique a une grosse épine dans le pied. Contrairement à son homologue thermique, qui tire son énergie électrique directement du moteur, la voiture électrique doit puiser dans ses maigres ressources pour assurer un confort aux utilisateurs.

Il apparaît très vite que toutes les commandes et les connectiques ne consomment que très peu d’énergie… face au chauffage de l’habitacle. En effet, montrent que, lors d’un hiver rude, la consommation d’électricité liée au chauffage atteint le tiers de la consommation totale.

Pour limiter cette consommation d’électricité supplémentaire, les constructeurs cherchent de nouvelles techniques. On commence notamment à utiliser des pompes à chaleur (analogues à celles utilisées dans les bureaux, mais redimensionnées), ainsi que de nouveaux matériaux plus isolants. On imagine aussi de nouveaux modèles de chauffage : au lieu de chauffer l’air de l’habitacle, on envisage un chauffage localisé, c’est-à-dire concentré sur les endroits où l’envoi de calories est utile (sièges, pieds, volant).

Cliquez sur les zones pour atteindre les informations

   

École des Mines de Paris - Cours de controverse - 2012/2013

-

Voiture électrique : une mobilité durable ?