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Contexte du cours


Le cours de Controverse est délivré en première année du cycle Ingénieur Civil de l’Ecole des Mines ParisTech, en commun avec des élèves de seconde année du cursus PSL (Paris Sciences et Lettres). Il est l’occasion pour des élèves habitués à des enseignements majoritairement académiques de se saisir d’un sujet et de travailler avec une grande part d’autonomie. Il permet d’apprendre à maîtriser les outils de recherche documentaire, de quantification, et de se servir de ces outils pour prendre du recul sur des sujets à propos desquels il est en général facile d’avoir des idées préconçues.

L’idée est d’aborder une controverse par le biais d’un objet socio-technique, qui va permettre de recouvrir l’ensemble des questions que pose cette controverse. Il peut s’imposer de lui-même, mais pas toujours. Il se construit généralement au fur et à mesure des recherches sur le sujet, et est également décidé par certains choix d’orientation que l’on fait au cours du travail.

Nos recherches nous ont conduits à considérer la quantification du travail parlementaire comme le moyen par lequel peut se dévoiler les principaux enjeux de cette question du cumul des mandats, qui est devenue très familière dans notre démocratie, notamment en raison de son traitement récurrent dans les médias, et bien sûr de la loi récemment promulguée en lecture définitive à l’Assemblée Nationale, le 22 janvier 2014.

La méthodologie du cours débute par l’étude de quelques textes en rapport avec des controverses socio-techniques, afin d’appréhender la façon dont il faut traiter un tel sujet. Il s’ensuit une exploration documentaire approfondie, sur toutes les bases de données que nous avons à notre disposition, en tâchant de diversifier les origines et les supports de nos documents (cf. onglet « Sources »). Nous réalisons ensuite des interviews d’acteurs de notre controverse, dont vous trouverez la retranscription à l’onglet « Paroles d’acteurs ». Elles permettent de confronter les positions de façon plus concrète que par l’intermédiaire de textes ou de sites, et donnent un ancrage fort à notre travail. Le rendu final de ce travail est constitué du présent site, au cours d’une réalisation de près de deux mois.