Les MOOCs s’inscrivent dans un véritable continuum historique. Ce constat peut d’ailleurs être confirmé par les résultats que nous avons tirés de l’analyse des outils de quantification mis à notre disposition. En effet, nous nous sommes adonnés à des recherches de natures diverses et avons établi des graphiques pertinents, qu’il paraît judicieux de mentionner à ce stade la controverse, pour appuyer nos assertions.
Les bases de données que nous avons interrogées pour élaborer notre corpus d’études, aussi bien constitué d’articles de presse que d’articles scientifiques ou même des dossiers de littérature grise, nous ont permis de dégager les graphiques tirés de Gargantext et de Web of Science suivants.
On voit donc bien que, dans les trois cas, qu’il s’agisse de l’évolution des publications dans le corpus de presse ou dans le corpus scientifique ou sur Web of Science, un net pic d’occurrence maximale se dessine à partir de l’année 2013 et qui atteint son apogée en 2014. Le baisse vertigineuse des publications et citations sur les MOOCs dans Web of Science pour 2015 se justifie car notre analyse a été faite début 2015 ce qui n’est pas représentatif des publications sur l’ensemble de l’année et explique cette baisse.