Les premières études mettant en cause l’aluminium dans le développement de la maladie d’Alzheimer ouvrent la voie à de nombreuses recherches pour connaître le potentiel risque existant. Ainsi, dès 1992 des essais sont réalisés par des chercheurs chinois sur des rats. Dans leur publication intitulée « Aluminum-induced acute cholinergic neurotoxicity in rat », ils mettent en évidence une diminution de la réactivité et une accélération de la sénilité chez les rats ayant été exposés de façon prolongée à de fortes doses d’aluminium.
Par ailleurs, il est démontré dans plusieurs études que l’aluminium ne peut être absorbé par le corps humain que sous forme soluble en tant que sulfate dʼaluminium, nitrate dʼaluminium et chlorure dʼaluminium. Outre les questions purement liées aux conséquences de la présence de fortes concentrations en aluminium dans le corps humain, se pose naturellement la question des moyens d’absorption de l’aluminium.
Dans les années 1990, plusieurs modes d’absorption de l’aluminium sont mis en évidence :
- Les ustensiles en aluminium : En 1992, des chercheurs finlandais mesurent les teneurs en aluminium dʼaliments ayant mijoté dans des ustensiles en aluminium. Ils notent le rôle de lʼacidité des aliments. Dès lors des mises en garde sont formulées en Finlande.
- Les fines particules d’aluminium : Il est démontré que l’inhalation de résidus industriels constitués de fines particules d’aluminium, notamment par les ouvriers dans certaines usines, peut avoir de graves conséquences sur la santé.
- L’eau : Des études révèlent que l’eau du robinet est chargée en aluminium. En effet, un dérivé de ce métal intervient dans le traitement de l’eau. Bien que les doses soient très faibles, nous y sommes quotidiennement exposés.
- Les vaccins: Il s’agit de la plus grosse controverse liée à l’aluminium. En effet, il a été démontré par plusieurs études, notamment en 1995 par une équipe de chercheurs suédois, que l’utilisation d’adjuvants à base d’aluminium dans les vaccins pouvait entrainer de lourdes complications. Ainsi, il a été montré scientifiquement que le vaccin diphtérie-tétanos provoque une augmentation du nombre d’Immunoglobine E, responsable des allergies. Par ailleurs, un lien a été mis en évidence entre la vaccination intra-musculaire avec adjuvant à base d’aluminium et la Myofascite à Macrophage (MFM).
L’ensemble de ces controverses, bien que n’étant pas directement responsables de la controverse sur les déodorants et antitranspirants, a participé à l’établissement d’un climat de suspicion et de méfiance vis à vis de l’aluminium et de ses multiples utilisations dans l’industrie. En ce sens, elles ont créé un environnement propice au développement de la controverse étudiée ici.
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