EN BREF Les fabricants de cosmétiques constituent un acteur majeur de cette controverse du fait qu’ils sont à la fois les premiers accusés et ceux qui disposent des plus grands moyens financiers pour se défendre.
Dans cette controverse, les premiers accusés sont les fabricants de cosmétiques. Ils sont donc des acteurs essentiels de cette controverse. Nous regroupons ici sous l’étiquette fabricants de cosmétiques un certain nombre de grandes entreprises dont au moins l’une des marques fabrique des déodorants ou antitranspirants à base d’aluminium. Deux multinationales en particuliers dominent le secteur :
- L’Oréal, entreprise française, créée en 1909, est le leader mondial de l’industrie cosmétique. Le groupe détient notamment les marques Men-Expert et La Roche-Posay qui proposent une large gamme de déodorants et d’antitranspirants. On remarque d’ailleurs que parmi les produits proposés, déodorants avec sels d’aluminium côtoient déodorants sans aluminium.
- Unilever, multinationale anglo-néerlandaise, créée en 1909 est également un acteur majeur du marché des déodorants. En effet, outre des marques alimentaires comme Amora ou Ben&Jerry’s, l’entreprise détient les marques de cosmétiques Axe et Rexona qui proposent toutes deux une large gamme d’antitranspirants. Là encore, il faut constater que Unilever propose, sous différentes marques, des déodorants avec et sans sels d’aluminium.
Ces deux grands groupes ont participé à la controverse à propos des dangers de l’aluminium dans les déodorants en se défendant face aux accusations de certaines associations de consommateurs. Pour cela, elles ont financé un certain nombre d’études, mis en place des groupes de réflexion et créé des sites afin d’informer et rassurer leurs clients.
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