EN BREF Virginie Belle est journaliste de presse écrite. Elle traite principalement de sujets de société, et prête notamment sa plume aux quotidiens Le Parisien et France Soir. Fin 2010, elle publie un essai sur les dangers de l’aluminium : « Quand l’aluminium nous empoisonne » aux éditions Max Milo, après 2 ans et demi de recherches intensives sur le sujet.
Virginie Belle est journaliste de presse écrite. Elle traite principalement de sujets de société, et écrit entre autre pour les quotidiens Le Parisien et France Soir. Fin 2010, elle publie un essai sur les dangers de l’aluminium : « Quand l’aluminium nous empoisonne » aux éditions Max Milo.
Comment est né son intérêt pour ce sujet ? Quelles méthodes a-t-elle utilisé dans la rédaction de son livre ?
- Ses motivations
L’intérêt que porte Virginie Belle aux dangers liés à l’aluminium trouve son origine en 2008. Il naît en effet d’un simple appel téléphonique que lui passe la femme d’un éboueur pour la sensibiliser au cas de son mari. A la suite de l’administration d’un vaccin contre l’hépatite B contenant des adjuvants aluminiques, ce dernier souffre d’une myophacite à macrophage. Les symptômes sont sérieux : grosse fatigue, douleurs musculaires et articulaires intenses voire invalidantes. Virginie Belle, septique mais intriguée, rencontre le couple, puis des responsables d’association qui s’intéressent à cette maladie. Gagnée par la curiosité, elle écrit son premier dossier sur le sujet, et commence à se renseigner, sur internet notamment. Pendant un an, elle rassemble de la documentation sur cette maladie pour mieux la comprendre.
Au cours de ses recherches, elle se découvre l’existence de nombreuses autres maladies liées à l’aluminium qui est présent dans des produits alimentaires et cosmétiques. Ainsi, la vaccination n’en constitue pas la seule voix d’absorption.
Elle commence alors à se renseigner sur les mesures prises contre les risques potentiels, et découvre que l’AFSSAPS a débuté en 2000 une enquête visant à démontrer l’innocuité des produits à base d’aluminium. Cette enquête émet, en 2008, la nécessité de réaliser des études complémentaires sur la pénétration transcutanée pour pouvoir conclure. Virginie Belle déplore la non parution de ces recherches.
Le sujet l’habite, elle y consacre tout son temps, pour le comprendre, et découvrir si oui ou non l’aluminium présente un danger pour la santé.
- Sa méthode
Au cours de l’écriture de son livre, Virginie Belle s’est attachée à rester la plus objective possible.
Dans un premier temps, des recherches via le service internet PubMed, qui recense toutes les publications médicales lui permettent de centrer le sujet, ses contours et ses enjeux. Elle s’est également basée sur les articles publiés dans des revues spécialisées et non politiques, et donc soumises à un comité de lecture.
Est alors venu le temps d’un travail de recensement de toutes les publications sur le sujet à la faculté de médecine.
En décembre 2009, elle contacte l’AFSSAPS, à la suite de la parution, quatre ans plus tôt, d’un document confidentiel mentionnant leur engagement à relancer des études qui ne verront jamais le jour. Elle ne gardera pour son livre que les réponses qu’elle a obtenues de l’AFSSAPS, sans chercher à blâmer l’organisme qui ne s’est résolu à lui répondre que devant la menace de dévoiler au grand public leur refus de coopérer.
Bien qu’en ayant pris connaissance, elle choisit de ne pas prendre en compte les arguments des industries cosmétiques, car pour ces dernières, l’enjeu commercial est énorme.
Concernant les cancers du sein, elle contacte Christopher Exley, biochimiste à l’université de Keele en Angleterre, qui mène des recherches sur l’aluminium depuis 25 ans. Dans son livre, elle s’appuie sur les résultats de ses études.
Elle mentionne également un article de Philippa Darbre, qui montre l’incidence de l’aluminium sur le cancer du sein.
Pour conclure, il s’est agit pour Virginie Belle d’un travail de regroupement et de confrontation de toutes les informations et recherches fiables existantes sur le sujet.
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