Relativement à la politique de santé publique, le département de cosmétovigilance de l’AFSSAPS a été inauguré en 2004, proposant d’évaluer la force du lien entre l’utilisation d’un produit cosmétique et la survenue d’une manifestation clinique.

En effet, les consommateurs sont exposés quotidiennement à une large palette de substances chimiques notamment présentes dans les cosmétiques. Bien que le lancement sur le marché d’un produit nécessite qu’il réponde à des règlementations européennes, les cosmétiques obéissent à une règlementation étonnamment peu exigeante. Il s’agit pour l’AFSSAPS d’évaluer le risque d’une substance, en caractérisant sa dangerosité (donnée intrinsèque à la substance) d’une part, et l’exposition de la population à une telle substance d’autre part.
Pour évaluer le danger, de nombreux scientifiques pratiquent des études de toxicologie sur des animaux afin de prédire la toxicité d’une substance chez l’homme. Ces études sont élaborées suivant des référentiels internationaux – lignes directrices de l’OCDE qui définissent des protocoles standards pour les expériences et de méthodes qui déterminent la validité d’une expérience (bonnes pratiques de laboratoire) – le respect de ces textes assurant une confiance dans l’étude.

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