L’huile de palme brute
ECOFIN/URL : http://www.agenceecofin.com/industrie/2301-8564-un-premier-congres-africain-de-l-huile-de-palme-en-juin-a-abidjan

L’huile de palme est issue de la pression à chaud de la chair des fruits du palmier à huile. Elle fait partie de la famille des huiles tropicales avec l’huile de palmiste qui est issue de la pression des amandes (noyaux des fruits) ou de l’huile de coprah qui est issue des noix de coco.

Les fruits sont tout d’abord stérilisés par cuisson, ils sont égrappés c’est-à-dire séparés les uns des autres, pressés, puis on laisse l’huile décanter pour éliminer les déchets solides. On obtient alors l’huile de palme rouge qui est brute. Elle est consommée comme huile de table dans les pays du Sud. Une huilerie peut traiter jusqu’à 120 tonnes de fruits par heure. Une petite huilerie traditionnelle d’Afrique traitera plutôt 1 tonne par jour.

L’huile destinée à l’exportation est ensuite raffinée : elle est filtrée et subit une décoloration et une désodorisation par oxydo-réduction. Pour les besoins industriels, on sépare souvent la fraction solide de l’huile de palme : la stéarine de palme de la fraction liquide : l’oléine de palme. La stéarine permet d’obtenir une margarine végétale sans hydrogénation.

Aujourd’hui 87% de la production vient soit d’Indonésie soit de Malaisie.

SOURCES UTILISEES :
 
* FONDS FRANÇAIS ALIMENTATION ET SANTE,  L’huile de palme : aspects nutritionnels, sociaux et environnementaux. (Novembre 2012)

* CIRAD,  Extraction de l’huile de palme, Méridiennes. (2007)