Le palmier à huile est cultivé en zone tropicale, là où sont situées les forêts primaires de la planète. Ces forêts sont l’habitat d’un nombre incalculable d’espèces, c’est pourquoi le palmier à huile fait débat dans le domaine de la biodiversité.
La première question qui se pose est : quelle est la biodiversité présente dans les plantations ? Le palmier est vecteur d’une perte importante selon les uns, tandis que les autres montrent le contraire. Une espèce, l’orang-outan, cristallise la querelle : devenu le symbole de la lutte des ONG contre les compagnies destructrices, sa présence dans les zones concernées par le palmier à huile est pourtant remise en cause.
Au-delà de la remise en cause du palmier et quelque soit l’état de faits, la politique des entreprises et de l’état se veut en faveur de la préservation de la biodiversité. Une autre problématique devient alors légitime : l’existence de zones de plantations est-elle compatible avec celle de zones de conservation ?