Il n’y a bien entendu pas de solution miracle pour répondre aux problèmes soulevés par les uns et les autres, mais différentes pistes sont envisagées. On voit ici le rôle-clef joué par la recherche, qui met à disposition des améliorations techniques, et celui des ONG et gouvernements, qui sont à même de financer ces améliorations.
Parmi les améliorations citées par les uns et les autres, l’intensification écologique, qui est à l’agriculture ce que l’efficacité énergétique est au bâtiment ou à l’industrie. Autrement dit, il s’agit de rentabiliser au maximum les surfaces plantées, au moyen de nouvelles semences plus productives. La mise en place d’agroforêts est également envisagée, car elle parvient, selon ses défenseurs, à concilier forêt et plantations.
La dernière piste que nous verrons touche directement les producteurs : l’un des défauts reprochés à la certification, et donc l’un des leviers possibles pour basculer dans une agro-économie plus durable, est le poids financier qu’elle inflige aux plus petits producteurs. Comment l’améliorer ?