Une huile nocive ?

80 % de l’huile de palme que nous produisons aujourd’hui dans le monde est utilisée dans le secteur agro-alimentaire. Ce chiffre est d’un peu plus de 50 % à l’échelle européenne. Ce produit de consommation répandu a alors soulevé de nombreuses interrogations quant à ses effets sur la santé. Selon les époques l’huile de palme a en effet été appréciée, étudiée ou décriée par les consommateurs. Le déroulement temporel de la controverse sanitaire fait que l’on peut aisément la représenter sur une frise chronologique :

 

L’huile de palme était à l’origine appréciée des écologistes car elle constituait une alternative aux matières grasses animales. Ses propriétés physiques et chimiques peu répandues en ont fait la matière grasse de prédilection des industriels. Aujourd’hui, l’industrie agroalimentaire utilise d’ailleurs massivement cette matière grasse.

 

Cette importance grandissante a braqué les projecteurs sur la composition chimique de l’huile de palme et a principalement soulevé la question des acides gras saturés, qui la composent majoritairement. Une controverse sanitaire a alors émergé sur l’huile de palme, notamment à cause travers du projet de loi appelé Taxe Nutella visant à quadrupler la taxation de l’huile de palme pour éduquer le consommateur (Peut-on financer la sécurité sociale grâce à l’huile de palme ? ). Il s’en est suivi un débat entre les acteurs de la controverse favorables à la consommation d’huile de palme et ceux opposés, ce qui pose aujourd’hui la question de la régulation du marché de l’huile de palme et les alternatives à cette matière grasse qui s’offrent à nous.